Le Parlement slovaque se prononcera mardi sur l'élargissement des pouvoirs du FESF, une question qui divise.
Il y a deux ans, les Slovaques adoptaient l'euro. Seule une minorité de la population est aujourd'hui favorable au renforcement du FESF. La coalition quadripartie au pouvoir à Bratislava n'arrive pas à se mettre d'accord sur cette question. Elle doit se réunir à nouveau lundi pour tenter de débloquer la situation.
Le gouvernement du Premier ministre slovaque Iveta Radicova du parti SKDU-DS soutient le renforcement du FESF. Mais un des partis de la coalition, le mouvement Liberté et Solidarité (SaS), s'y oppose, estimant que cela affecterait durement les contribuables slovaques. La contribution de Bratislava aux 440 milliards d'euros au fonds FESF a été fixée à 7,7 milliards d'euros en garanties de l'Etat. Deuxième pays le plus pauvre de la zone euro après l'Estonie, la Slovaquie suit actuellement une sévère cure d'austérité, destinée à réduire ses déficits publics.
Selon une enquête de l'institut German Marshall Fund, seulement 38% des 5,4 millions de Slovaques sont favorables à leur contribution au renforcement du FESF. L'an dernier, la Slovaquie a été le seul pays de la zone euro à avoir refusé de participer à la première aide d'urgence à la Grèce.
L'élargissement des pouvoirs du Fonds européen de stabilité financière (FESF) avait été décidé en juillet dernier. Pour entrer en vigueur, il doit être approuvé par les 17 Etats de la zone euro. Quinze d'entre eux ont déjà donné leur feu vert. Malte doit se prononcer lundi et la Slovaquie sera le dernier pays à voter le lendemain.
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