Cet article date de plus de dix ans.

Le mystérieux amnésique d'Oslo est tchèque

La police de la République tchèque l'a identifié après l'appel au public lancé par la police norvégienne. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Photo de l'inconnu retrouvé à Oslo (Norvège) cet hiver, délivrée par la police norvégienne. La police tchèque l'a finalement identifié, mercredi 9 avril 2014. (NORWEGIAN POLICE / AFP)

L'amnésique d'Oslo (Norvège) a désormais un nom. La police norvégienne a annoncé, mercredi 9 avril, que le jeune homme retrouvé gisant dans la neige fin 2013 avait été identifié par la police tchèque. Cette dernière "s'est rendue chez ses parents. (...) Nous connaissons son identité", a expliqué Oeyvind Torgersen, un responsable de la police d'Oslo.

Après de longs mois de vaines recherches, la police norvégienne avait lancé un appel au public mardi dans l'espoir de déterminer l'identité de cet inconnu. L'homme ne se souvenait plus de son nom, d'où il venait, ni de la manière dont il était arrivé en Norvège. Les circonstances de sa venue dans le pays scandinave ne sont d'ailleurs toujours pas claires.

"De très grosses traces, très rouges, sur les poignets"

Mercredi, "John Smith", comme il se faisait appeler faute de connaître son nom, a confié qu'il pensait avoir été "détroussé", "sexuellement agressé", "drogué", puis abandonné. "Peut-être qu'ils ont profité du fait que l'Europe a ouvert ses frontières, cette étonnante invention européenne, et qu'ils ont utilisé Oslo comme une décharge pour se débarrasser de moi comme d'un détritus", a-t-il suggéré, incapable cependant de dire qui "ils" étaient.

"Sur mes poignets, j'avais de très grosses traces, très rouges, de lamelles de plastique qu'on utilise pour attacher les câbles" informatiques, a-t-il indiqué. Pour des raisons de confidentialité, la police a refusé de commenter les aspects les plus personnels de son témoignage, confirmant simplement qu'"il avait des marques et des blessures sur le corps". C'est la section violences et crimes sexuels qui a été chargée de l'enquête.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.