Le fondateur de WikiLeaks recherché pour viol en Suède
Spécialisé dans la diffusion de documents confidentiels, il est recherché pour deux chefs d'accusation selon le parquet de Stockholm: l'un de viol, l'autre n'ayant pas été révélé. Assange a donc nié ces accusations, les qualifiantde fausses rumeurs. Il considère cette accusation comme l'un des premiers "coups bas " auxquels il s'attendait.
"Pourquoi ces accusations font-elles surface aujourd'hui,
voilà une question intéressante. Je n'ai pas été contacté par la
police. Ces allégations sont fausses " affirme le fondateur du site internet WikiLeaks dans un mail adressé au quotidien suédois Dagens Nyheter.
Julian Assange était en Suède la semaine dernière où, au cours d'une conférence de presse, il a annoncé sa volonté de publier quelque 15.000 nouveaux documents militaires confidentiels sur la guerre en Afghanistan. C'est durant ce séjour qu'il aurait commis ce crime. En juillet dernier, Wikileaks avait déjà rendu publics quelque 77.000 documents sur le conflit afghan, transmis par un ancien gradé de l'armée américaine. Le Pentagone avait alors vivement réagi à cette publication et avait engagé des négociations avec le site pour qu'il stoppe ces révélations. L'annonce de la publication des 15.000 nouveau documents a alors fait figure de camouflet.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme, dont Reporters sans frontières (RSF), avaient déjà jugé irresponsable l'attitude du site, qui se présente comme une organisation de service public rassemblant journalistes, militants et informateurs. "La publication non-autorisée (de documents classifiés) met en danger la vie des soldats de la coalition ainsi que celle des Afghans " avait prévenu le Pentagone.
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