Le dernier survivant de l'attentat contre Hitler est mort
C'est le dernier témoin d'un évènement qui aurait pu écourter la folie la plus meurtrière de l'Histoire. Avec 200 officiers de la Wehrmacht, l'armée régulière allemande durant la seconde guerre mondiale, Philipp von Boeselager a monté un attentat qui a bien failli coûter la vie à Adolf Hitler.
Le 20 juillet 1944, une bombe explose dans la “tanière du loup”, le quartier général de Prusse Orientale (aujourd'hui en Pologne), où Hitler réunissait quotidiennement ses officiers. C'est l'Opération Walkyrie, conçue par des officiers de la Wehrmacht, l'armée allemande régulière sous le nazisme, désireux d'éliminer Hitler. Le dictateur représentait pour eux le principal obstacle à une paix qu'ils jugeaient urgente. Non seulement, Hitler refusait toute idée de négociation, mais encore, les Alliés en excluaient l'éventualité tant qu'il resterait au pouvoir.
Selon le plan, le colonel Claus Schenk von Stauffenberg, pivot de la conspiration, devait placer une bombe dans la salle de conférence du quartier général. Dans le même temps ses camarades devaient profiter de la confusion générale pour faire un putsch à Berlin. Mais von Stauffenberg ne put armer qu'une seule des deux bombes prévues. L'explosion eut lieu à 12h50, alors qu'Hitler se penchait sur la table des cartes, sous laquelle von Stauffenberg avait placé la bombe. Cinq personnes ont été tuées, mais Hitler s'en sorti avec quelques égratignures seulement. La répression s'est alors abattue sur les conjurés. Von Stauffenberg fut arrêté et fusillé.
5.000 personnes ont été exécutées par le régime en répression de cet attentat.
Grégoire Lecalot, avec agences
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