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La vache folle n'étant plus qu'un lointain souvenir, les farines animales pour l'alimentation des animaux refont surface

L'Europe assure en avoir pratiquement fini avec la vache folle et avec le traumatisme qui l'a accompagné. En 2009, seuls 67 cas d'ESB ont été décelés dans l'UE contre 37.320 au plus fort de l'épizootie en 1992.Fort de ce constat, la Commission européenne propose d'assouplir les règles et de réintroduire les farines animales pour nourrrir les bêtes.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Chargement de farines animales dans un camion citerne. (AFP - Thomas Wirth)

L'Europe assure en avoir pratiquement fini avec la vache folle et avec le traumatisme qui l'a accompagné. En 2009, seuls 67 cas d'ESB ont été décelés dans l'UE contre 37.320 au plus fort de l'épizootie en 1992.

Fort de ce constat, la Commission européenne propose d'assouplir les règles et de réintroduire les farines animales pour nourrrir les bêtes.

Il y a un an, à la suite de l'amélioration du contrôle de la chaîne alimentaire, la Commission de Bruxelles avait commencé par assouplir les règles sur l'étiquetage des aliments pour animaux.

La commission veut lever l'abattage systématique des animaux en cas d'ESB
Elle propose désormais aux Etats de l'UE d'aller plus loin. L'une des pistes envisagées est de mettre fin à "l'abattage systématique" des animaux menacés lorsqu'un cas d'ESB est décelé.

Jusqu'ici, quand une bête a un contrôle positif, toute la "cohorte", c'est-à-dire tous les animaux du même troupeau nés dans les 12 mois précédant ou suivant sa naissance et qui ont pu consommer les mêmes aliments contaminés que lui, devaient être abattus. Des millions de bovins ont ainsi été éliminés.

Bruxelles suggère à présent d'autoriser à la consommation humaine les animaux des troupeaux touchés, "pourvu qu'ils aient obtenu un test négatif avant d'entrer dans la chaîne alimentaire".

Elle veut aussi réintroduire les farines animales pour les non ruminants
La Commission propose aussi de lever l'interdiction du recours à certaines farines animales pour l'alimentation des non ruminants comme les porcs, les volailles ou le poisson.

Bruxelles n'entend toutefois pas renoncer à l'interdiction, décrétée à l'occasion de la crise, de donner des protéines animales à des ruminants censés se nourrir d'herbe, ou à celle de nourrir un animal avec des protéines issues de sa propre espèce.

Un porc pourrait ainsi à l'avenir à nouveau manger des farines de volaille, mais plus des farines de porc comme c'était possible avant la crise de l'ESB.

La Commission envisage enfin d'aligner la liste européenne des organes à risque (cervelle, moelle épinière...) systématiquement retirés de la vente sur celle de l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), moins restrictive notamment à propos des intestins.

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