La traversée périlleuse de la mer Égée avec une famille syrienne
"On est partis à deux heures du matin et on a mis deux heures pour parcourir la dizaine de kilomètres qui séparent Izmir, une cité balnéaire qui se trouve sur la côte ouest de la Turquie et l'île grecque de Chios qui se trouve juste en face " a raconté Omar Ouahmane, les vêtements encore mouillés. Les passeurs avaient dit que les traversées de nuit étaient trop dangereuses. Mais quand on est arrivés sur la plage, les passeurs nous ont dit d'enfiler nos gilets de sauvetage et d'embarquer".
Ils étaient une cinquantaine à bord d'un canot pneumatique, "entassés les uns sur les autres ". Et la traversée a été périlleuse parce que "le réfugié chargé de piloter le canot pneumatique a pris dès le départ la mauvaise direction, dans une forte houle". Ils n'ont retrouvé la bonne direction que grâce à son GPS.
Lotus a été très courageuse tout comme son petit frère et ses parents qui sont un exemple de dignité ! pic.twitter.com/wkcKNEQSJ6
— Omar Ouahmane (@ouahmane_omar) September 25, 2015
Omar Ouamane décrit aussi la famille syrienne qu'il suit tout particulièrement : un "*couple de 35 ans, des ingénieurs. Ils ont deux enfants, une petite fille qui a perdu une chaussure pendant la traversée et qui a pleuré pendant le voyage et un petit garçon" .*
Voici la famille syrienne d'Idlib avec qui je voyage dont la petite Lotus 3 ans et demi pic.twitter.com/TLcwRRT1rs
— Omar Ouahmane (@ouahmane_omar) September 22, 2015
L eur objectif c'est la Suède : "Le plus dur reste à venir, ils le savent. Ils mettront le temps qu'il faudra".
Après la joie de l'arrivée, la petite famille rencontre les premières difficultés de la vie de réfugié en Europe pic.twitter.com/BMnhoNZCmZ
— Omar Ouahmane (@ouahmane_omar) September 25, 2015
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