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La justice britannique s'oppose à une mère

Son fils de 7 ans, atteint d'une tumeur au cerveau, devrait être soigné par radiothérapie, ce que ne souhaitait pas sa mère.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Sally Roberts est la mère de Neon, 7 ans, atteint d'une tumeur au cerveau. Elle ne souhaitait pas que son fils soit soigné par radiothérapie. Mais la justice britannique en a décidé autrement. (LUKE MACGREGOR / REUTERS)

La Haute Cour de justice britannique a jugé, vendredi 21 décembre, qu'un garçon de sept ans atteint d'une tumeur au cerveau pouvait être soigné par radiothérapie contre l'avis de sa mère. Celle-ci mettait en avant les effets secondaires de ce traitement. Dans un premier jugement rendu mardi, la Haute Cour avait déjà donné raison aux médecins désireux de réopérer rapidement l'enfant, qui avait déjà subi une première intervention l'an dernier.

Le garçon risque de mourir en quelques mois

Sally Roberts s'opposait aux médecins qui préconisaient une radiothérapie car, selon elle, cela risquait de réduire les capacités intellectuelles de son fils, Neon. D'après elle, cela risquerait aussi de diminuer son espérance de vie, d'entraîner des attaques d'apoplexie et de le rendre stérile.

Les spécialistes chargés de soigner Neon, tout en reconnaissant l'existence d'effets secondaires liés à la radiothérapie, plaidaient pour ce traitement le plus vite possible en soulignant que le jeune garçon risquait de mourir en quelques mois.

La mère voulait des traitements alternatifs

Cette femme de 37 ans, originaire de Nouvelle-Zélande et vivant à Brighton, dans le sud de l'Angleterre, s'était enfuie récemment avec son fils pour éviter qu'il ne subisse cette radiothérapie. Elle affirmait que des traitements alternatifs "crédibles" étaient possibles.

Les avocats des spécialistes ont affirmé pendant l'audience que les "thérapies expérimentales" proposées par la mère de l'enfant comme alternatives à la radiothérapie avaient une efficacité "non prouvée" scientifiquement.

Le juge de la Haute Cour a reconnu que la mère de Neon était confrontée au "cauchemar de tout parent". "Mais je m'inquiète de voir qu'elle a un jugement faussé quant à la gravité de la menace à laquelle Neon est confronté", a dit le magistrat.

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