La Grèce veut-elle rester dans la zone euro ? Fillon presse Athènes de répondre "vite et sans ambiguïté"
Ce que le Premier ministre français reproche à son homologue grec, c’est d’avoir "négocié pendant des heures et des heures pour aboutir à un accord signé à l’unanimité sans jamais indiquer à ses partenaires de l’Union européenne la possibilité d’organiser ce référendum ".
C’est lors de la séance des questions au gouvernement que le Premier ministre français est revenu à l’Assemblée nationale sur cette annonce qui a stupéfié l’Europe et les marchés lundi soir. Et de pointer l’inconfort dans lequel se trouve la zone euro, dans l’attente de la consultation annoncée : "Les Grecs doivent comprendre que l’Europe ne peut pas rester suspendues de longues semaines à la réponse qu’ils donneront au référendum ".
François Fillon prévient donc : "Les Grecs doivent donc dire vite et sans ambiguïté s’ils choisissent ou non de conserver leur place dans la zone euro ".
La France hausse le ton, alors que s’ouvre le sommet du G20 à Cannes, où Nicolas Sarkozy et l’Allemande Angela Merkel attendent Georges Papandréou de pied ferme ce soir. Le Président français a prévenu qu’il défendrait coûte que coûte l’application intégrale de l’accord négocié pied à pied le 27 octobre à Bruxelles, et qu’il presserait la Grèce d’organiser son référendum le plus tôt possible, soit avant Noël.
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