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La Grèce va devoir se serrer (encore) plus la ceinture

Le gouvernement a annonce hier un nouveau plan d'austérité renforcé : nouvelle baisse (de 20%) des retraites, baisse du seuil minimum d'imposition ; et 30.000 fonctionnaires au chômage technique. _ Les transports publics sont en grève aujourd'hui à Athènes.
Article rédigé par franceinfo
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Un tour de vis supplémentaire, et deusx journées de grève générale de plus, en Grèce. Ce sera le 5 et le 19 octobre.
_ Mais dès aujourd'hui, la capitale est privée de transports en commun - une situation exceptionnelle. Hier soir, une manifestation s'est déjà tenue aux abords du Parlement, à l'appel du syndicat communiste Pame.

Car les nouvelles mesures annoncés hier sont loin de faire l'unanimité. Baisse de 20% des retraites supérieures à 1.200 euros par mois ; abaissement du seuil minimum d'imposition de 12.000 à 5.000 euros par an ; et 30.000 fonctionnaires placés en chômage technique - ils toucheront 60% de leur salaires, et auront 12 mois pour trouver un nouvel emploi dans le secteur public.
_ Par ailleurs, la nouvelle taxe sur l'immobilier, qui devait expirer l'an prochain, sera prolongée.

L'objectif de la grèce est, toujours, de convaincre la troïka (FMI, UE et Banque centrale européenne) de lui verser la 6e tranche de 8 milliards d'euros, promise en mai 2010. Sans ce versement, le pays risque de se retrouver en cessation de paiement le mois prochain.

Devant le Parlement hier, le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos l'a assuré : “nous allons faire tout ce qu'il faut pour ne pas mettre en danger l'avenir du pays et sa place dans la zone euro ”.

Les marchés financiers, eux, sont pratiquement certains que la Grèce fera défaut. Les économistes et les responsables politiques craignent qu'un défaut grec ne provoque un éclatement de la zone euro, préjudiciable pour l'économie mondiale et pour d'autres pays vulnérables de la zone euro, comme l'Italie et l'Espagne.

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