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La Grèce parée pour sa 3e grève générale de l'année

Les manifestants qui occupent la place Syntagma à Athènes depuis 20 jours ont prévenu. Ils comptent aujourd'hui boucler les accès au parlement grec pour empêcher les députés de discuter le nouveau plan d'austérité. _ Ils répondent à un appel à la grève nationale, qui intervient -hasard de calendrier- deux jours après la dégradation de la note souveraine du pays, qui fait de la Grèce l'Etat le plus mal classé au monde.
Article rédigé par franceinfo
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La date n'a pas été choisie au hasard. C'est ce mercredi que le gouvernement socialiste de Georges Papandréou va soumettre au parlement son nouveau plan d'austérité pour cinq ans. Un plan réclamé par les créanciers du pays (en l'occurrence l'UE et le FMI) pour débloquer une nouvelle aide et éviter la faillite de la Grèce.

Pourtant, ces mesures sont aussi celles qui paupérisent les Grecs, et précipitent dans les rues athéniennes des dizaines de milliers de manifestants depuis trois semaines.
_ Ces "indignés" pour la plupart non syndiqués qui font le siège de la "Vouli", l'unique chambre du parlement, devraient être rejoints aujourd'hui par le principal syndicat de la fonction publique, Adedy, qui compte un demi-million d'adhérents.

Le plan du Pasok (le parti socialiste grec) prévoit en effet de nouvelles augmentations d'impôts et la privatisation d'une trentaine d'entreprises. Et ce, après une première cure d'austérité, qui a provoqué une hausse de 16% du taux de chômage. Autant dire que la pilule a du mal à passer, même si elle est la condition sine qua non au versement de l'aide internationale.

Les manifestants ont donc choisi d'encercler symboliquement le Parlement. Des chaînes humaines sont prévues aussi autour d'autres bâtiments publics. La police a elle annoncé le déploiement de 1.500 hommes.

Cécile Quéguiner, avec agences

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