Cet article date de plus de treize ans.

La Grèce en grève générale : les syndicats promettent un "séisme"

Le parlement grec a approuvé hier le nouveau plan d'austérité, alors que sous ses fenêtres, manifestaient à nouveau des dizaines de milliers de personnes. Aujourd'hui, les députés doivent adopter ses articles, un par un. Et les manifestants promettent de réinvestir les rues. Pour la deuxième journée consécutive, transports, écoles, administrations devraient rester paralysés...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Depuis 8h ce matin, les manifestants sont appelés à revenir tenir le siège de parlement d'Athènes. La place de la Constitution est déjà noire de monde. Une foule qui promet de rester jusqu'au vote final du plan d'austérité dans la soirée.

  (Radio France © France Info)
Celui-ci, censé sauver la Grèce de la faillite, devrait passer sans encombre. Même si certains élus du Parti socialiste au pouvoir ont menacés de rejeter certaines des dispositions les plus controversées du texte. Leurs objections pourraient d'ailleurs ébranler la petite majorité de Georges Papandréou, en proie à un malaise grandissant (lundi, un député du Pasok a démissionné). Malaise exprimé ainsi par le ministre de la réforme administrative : "Au gouvernement, on se sent comme des gens dans le Colisée, face au monstre de la dette, sous l'œil de la foule dans les tribunes".

Aujourd'hui, le dispositif policier a été renforcé. Hier, des dizaines de jeunes radicaux ont bombardé de cocktails molotov les agents anti-émeutes, en marge de la manifestation.
La grève générale se poursuit pour la deuxième journée consécutive. Le pays devrait encore tourner au ralenti. Seuls les contrôleurs aériens ont décidé d'assouplir leur mouvement, et de ne débrayer que de minuit à midi, pour ne pas pénaliser davantage les passagers.

Cécile Quéguiner, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.