Royaume-Uni : la Première ministre Theresa May sauve sa tête
La Première ministre britannique Theresa May n’a pas été mise en minorité mercredi 16 janvier lors du vote de défiance auquel elle devait faire face. Elle peut donc poursuivre sa mission sur le Brexit.
Le vote de défiance contre le gouvernement britannique a été rejeté par le Parlement, mercredi 16 janvier. La Première ministre sauve donc sa tête. Dès mercredi soir, Theresa May est repartie à la bataille pour obtenir en urgence un compromis, un "plan B" qui ferait consensus. Pour y parvenir, elle a rencontré certains dirigeants des partis d’opposition. Mais pas Jeremy Corbyn, à la tête du Parti travailliste, qui lui ne veut pas la rencontrer et ne veut pas négocier avec la Première ministre tant qu’elle ne dira pas clairement qu’un Brexit sans accord est inenvisageable.
Second référendum ?
D’autres partis plaident pour un second référendum. Mais pour l’instant, Theresa May reste camper sur ses positions. Aura-t-elle vraiment le choix ? Bruxelles l’a dit : il n’y aura pas de nouvel accord, il n’y aura pas de nouvelles négociations. Alors Theresa May le sait. Pour sortir de l’impasse, la Première ministre va devoir céder, faire des concessions. Et le temps presse, car Theresa May a jusqu’à lundi 21 janvier pour trouver une nouvelle stratégie.
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