Cet article date de plus de quatre ans.

Royaume-Uni : Boris Johnson, le favori pour Downing Street

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Royaume-Uni : Boris Johnson, le favori pour Downing Street
Royaume-Uni : Boris Johnson, le favori pour Downing Street Royaume-Uni : Boris Johnson, le favori pour Downing Street (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Pourtant controversé, l'homme politique, farouche partisan du Brexit, est arrivé en tête du premier tour du processus de nomination à la succession de la Première ministre actuelle, Theresa May. 

Boris Johnson, imprévisible et pro-Brexit, reste l'un des favoris à la succession de Theresa May. "Il est arrivé largement en tête du premier tour du processus de nomination", rappelle le journaliste Arnaud Comte, en direct de Londres (Royaume-Uni). Il est perçu comme celui capable de redresser le Parti conservateur, "qui a beaucoup souffert ces trois dernières années", poursuit-il. Boris Johnson souhaite sortir de l'Europe avec ou sans accord et n'hésite pas à le rappeler à chacune de ses interventions. À 54 ans, il entend réussir là où Theresa May a échoué. Farouche adversaire de la Première ministre, il a cependant soutenu son accord au Parlement britannique. Car Boris Jonhson est ainsi, capable de se contredire, provocateur, inflexible et adepte de promesses électoralistes.

Une ligne dure et sans concession

En 2016, lors de la campagne pour le Brexit, il assure ainsi que l'argent qui ne sera plus versé à l'Europe servira à financer le système de santé britannique. Et depuis la semaine dernière, il menace Bruxelles, dans une interview au Sunday Times, de ne pas régler la facture du Brexit, estimée à plus de 40 milliards d'euros. Pour l'Europe, Boris Johnson ou pas, Londres devra honorer ses engagements financiers. En défendant une ligne dure et en se montrant sans concession, Boris Johnson entend tendre la main aux électeurs conservateurs déçus, qui ces derniers mois, se sont tournés vers les électeurs pro-Brexit du parti de Nigel Farage, l'Ukip.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.