Brexit : les jeunes “au pair” en difficulté
Améliorer son anglais sans se ruiner en devenant jeune “au pair” : l'expérience attire chaque année beaucoup de Français. Mais la crise du Covid-19 et le Brexit compliquent les départs pour le Royaume-Uni.
Il faut désormais un visa de travail avec des garanties de salaire élevées pour devenir jeune “au pair” au Royaume-Uni, selon les nouvelles exigences, plus sévères, depuis le Brexit. Julia est originaire de Reims (Marne). Elle est jeune fille au pair dans une famille de Londres. Elle s’occupe des enfants de la famille, les emmène à l'école et leur apprend le français. Elle est arrivée à Londres il y a plus d’un an, bien avant le Brexit. Pour elle rien ne change, mais pour les nouveaux venus, l’installation au Royaume-Uni est un véritable casse-tête.
Des contrats qui pourraient disparaître
Le Brexit a compliqué les choses. Julia va rentrer en France cet été. La famille londonienne qui l’emploie redoute de ne pas pouvoir la remplacer. Pour eux, il s‘agit d'une ouverture culturelle qu’ils risquent de perdre. “On aimerait bien continuer avec une Française mais on va s’y prendre plus tôt cette fois-ci car on sait que ça ne sera pas aussi simple”, explique la mère de famille londonienne. Et pour les candidats aussi, le chemin est long et compliqué. Les contrats “au pair” pourraient même disparaître pour les européens, tant les règles se sont durcies.
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