Au lendemain de l'annonce du Brexit ce samedi 25 juin, Boris Johnson pourrait succéder à David Cameron au poste de Premier ministre. Durant ses huit années à la mairie de Londres, il a amusé la galerie et ravi les médias, notamment avec ses phrases-chocs. "Une partie de l'argent que nous envoyons à Bruxelles sert à financer les corridas", avait-il notamment déclaré. "Pas moins européen" Alors hier, vendredi 24 juin, il aurait dû apparaître en successeur naturel de David Cameron mais à la sortie de son domicile, le comité d'accueil était carrément hostile. Après les huées, l'ancien trublion a tenu un discours d'une inhabituelle gravité. "Ce vote ne signifie pas que le Royaume-Uni sera désormais moins uni (...) ou moins européen", s'est-il exprimé. Ces derniers jours, les internautes ont exhumé une interview de 2013 dans laquelle il expliquait qu'en cas de référendum, il voterait pour rester dans l'UE.