La facture du nuage de cendres pour les aéroports français : 30 millions d'euros
C'est ADP (Aéroports de Paris) qui supporte l'essentiel de la facture : Orly et Roissy-Charles de Gaulle ont enregistré des pertes de 16 à 18 millions d'euros.
Selon l'Union des aéroports français (UAF), ces pertes sont dues
d'une part "au manque à gagner lié aux redevances aéronautiques, aux
redevances extra-aéronautiques et à l'assistance en escale", et
d'autre part "aux frais généraux liés à la crise", comme les
"surcoûts de personnels et sous-traitants" ou les "aides
exceptionnelles aux passagers".
_ Les aéroports demandent donc une compensation de ces pertes, "d'autant plus que les personnels ont été très présents pour
venir en aide aux passagers désorientés".
Dans un communiqué, l'UAF rappelle que lors de la réunion de
lundi avec le secrétaire d'Etat au Tourisme Hervé Novelli, il a été
décidé de compenser en partie le préjudice subi par les
professionnels : "pour les aéroports français, un étalement de
charges fiscales et sociales a été proposé".
L'Association internationale du transport aérien (IATA) avait estimé la
semaine dernière que la paralysie du trafic aérien en Europe due à l'éruption
du volcan islandais avait déjà coûté aux compagnies aériennes affectées 1,7
milliard de dollars (1,26 milliard d'euros) de manque à gagner.
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