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L'université de Bayreuth a confirmé vendredi les accusations de plagiat contre l'ex-ministre de la Défense allemand

Ces accusations ont entraîné la démission en mars du baron Karl-Theodor zu Guttenberg, 39 ans, surnommé "Googleberg" par des internautes facétieux."Il a selon toute évidence bafoué les standards de la pratique scientifique et a intentionnellement fraudé", indique le rapport de la commission universitaire chargée de clarifier l'affaire.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le ministre allemands de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, accusé de plagiat dans sa thèse de doctorat (AFP - TOBIAS KLEINSCHMIDT)

Ces accusations ont entraîné la démission en mars du baron Karl-Theodor zu Guttenberg, 39 ans, surnommé "Googleberg" par des internautes facétieux.

"Il a selon toute évidence bafoué les standards de la pratique scientifique et a intentionnellement fraudé", indique le rapport de la commission universitaire chargée de clarifier l'affaire.

Celle-ci, qui a travaillé trois mois sur l'affaire, relève que des passages entiers de la thèse de droit de l'ancien espoir de la CSU, branche bavaroise de la démocratie-chrétienne allemande, sont empruntés à d'autres auteurs sans la moindre mention indicative.

Dès l'éclatement de l'affaire à la mi-février, l'université de Bayreuth en Bavière avait privé le baron de son titre de "Doktor", très respecté Outre-Rhin. Elle s'était ensuite plainte que le ministre tente d'empêcher la publication du rapport en préparation.

Karl Theodor zu Guttenbeg , descendant d'une vieille famille de la noblesse bavaroise, avait soutenu en 2006 une thèse de droit qui lui a valu un titre de docteur en 2007. Il était jusqu'à sa démission le plus populaire des ministres du gouvernement Merkel et l'un des plus jeunes.

Cette affaire de plagiat avait fait grand bruit en Allemagne. Des universitaires avaient écrit une lettre indignée à la chancelière, qui jusqu'au bout a soutenu son ministre. Mais la situation étant devenue intenable, le baron avait jeté l'éponge le 1er mars. Il avait peu après également renoncé à son siège de député.

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