L'Irlande et l'Ecosse ont à nouveau fermé partiellement leur espace aérien mercredi, en raison du nuage de cendres
L'aéroport de Dublin devait rester finalement fermé jusqu'à jeudi 3h GMT tandis que celui d'Edimbourg a rouvert à 18h GMT.
Environ 300 vols devaient être annulés mercredi, en raison d'une augmentation de l'émission de cendres par le volcan islandais Eyjafjöll, toutefois beaucoup moins importante qu'au début de l'éruption.
En Irlande, les aéroports de Waterford (sud), Knock (ouest) et Donegal (nord) sont fermés jusqu'à jeudi 5h GMT et Galway (ouest) jusqu'à 8h GMT. L'aéroport de Shannon (ouest) n'arrête son fonctionnement qu'à 16h30 GMT et jusqu'à jeudi 12h GMT. Ceux de Cork (sud-ouest) et Kerry (ouest) ne fermeront qu'à partir de mercredi 23h GMT et jusqu'à 10h GMT et 14h GMT, respectivement.
En Ecosse, Glasgow, Prestwick, Inverness, Derry et Belfast restent fermés jusqu'à jeudi 0h GMT.
La protection civile islandaise à Reykjavik a dit n'avoir observé aucun changement dans l'activité du volcan l'Eyjafjöll qui est toujours en éruption. Il ne crache que de la cendre et en petites quantités, a-t-elle précisé.
La paralysie du trafic aérien en Europe à la suite de l'éruption de ce volcan, qui a duré près d'une semaine en avril, a provoqué un manque à gagner de 1,26 milliard d'euros pour les compagnies aériennes, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), et provoqué un chaos des transports sur le continent européen. Plus de 100.000 vols ont alors été annulés et plus de huit millions de passagers ont été bloqués.
Cendres: un nouveau seuil de tolérance
Le nouveau seuil de tolérance des avions aux particules de cendres, préconisé par les fabricants de moteurs, s'avère en moyenne vingt fois plus élevé que la concentration en cendres volcaniques dans l'espace aérien mesurée en avril en Grande-Bretagne, Allemagne et France.
La "tolérance zéro", imposée par les autorités de sûreté du transport aérien, suite à des incidents passés, avait conduit à une quasi-paralysie du ciel européen du 16 au 21 avril. Après la réunion d'un groupe de travail international, un nouveau seuil de tolérance a été préconisé par les fabricants de moteurs d'avions et pris en compte par les autorités aéronautiques, sans être jusque-là officialisé.
La zone d'interdiction de vol a été "définie par une concentration de cendres volcaniques supérieure à 2 milligrammes par mètre cube d'air", a indiqué le directeur technique adjoint de la Snecma Jacques Renvier. Les concentrations relevées vers le 20 avril dans le ciel de plusieurs pays européens étaient en moyenne vingt fois plus faibles, selon les données publiées récemment par différents organismes de recherche.
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