L'Europe durcit ses sanctions à l'égard de l'Iran
C'est une première : les
27 ont décidé lundi de frapper le secteur des télécoms et décrété une interdiction de
principe de toutes transactions financières entre les banques européennes et iraniennes.
Et ce n'est qu'un début. Le chef de la diplomatie britannique William Hague a
assuré que l'UE n'entendait pas en rester là dans les prochains mois.
Au fil des mois, la liste des secteurs
frappés par ces sanctions européennes s'allonge :
Interdiction des assurances
crédit à l'exportation de court terme (en plus de celles de moyen et long
terme)Interdiction des importations
de gaz iranien (en plus du pétrole)Interdiction d'exportation
de matières pouvant servir aux programmes nucléaire et balistique iraniens
tels que le graphite ou l'aluminiumInterdiction
d'enregistrer des navires iraniens ou de fournir à l'Iran
de nouveaux pétroliers pour transporter ses hydrocarburesGel des avoirs d'une
trentaine de nouvelles sociétés
Après le rapport publié par
l'Agence internationale de l'énergie atomique en août qui rendait compte d'un
doublement de la capacité d'enrichissement d'uranium du site souterrain de
Fordo, les Etats-Unis avaient déjà lancé un avertissement. " La fenêtre
pour résoudre ce dossier reste ouverte (...) mais elle ne restera pas ouverte
indéfiniment " , avait déclaré Jay Carney, le porte-parole de Barack Obama.
" Nous voulons voir
une solution négociée, mais nous allons en même temps continuer à maintenir la
pression " pour faire revenir Téhéran à la table des négociations a pour sa
part commenté la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
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