Italie : Mario Monti pas candidat mais prêt à diriger le pays

 "Aux forces qui manifesteront une adhésion convaincue et crédible au
programme Monti, je suis prêt à donner mon opinion, mes encouragements, et si  on me le demande, à les diriger. Je suis prêt à assumer un jour, si les  circonstances le veulent, les responsabilités qui me seraient confiées par le  Parlement " : c'est donc le choix fait par Mario Monti après sa démission, une position en retrait en attendant qu'on vienne le chercher.

Cela ne va pas l'empêcher de participer à la campagne, à sa façon, par l'intermediaire d'"un programme pour changer l'Italie et réformer l'Europe " qui sera publié prochainement sur internet. Car pour lui,  l'essentiel est  de "ne pas détruire les durs sacrifices que les
Italiens ont dû consentir " au cours de l'année écoulée.

"J'ai beaucoup de mal à suivre la linéarité de sa pensée"

Mario Monti a également fait part de son "désarroi " face aux déclarations de Silvio Berlusconi,  qui a qualifié son bilan de "désastre" , après lui avoir demandé de prendre la tête d'une coalition
des modérés : "J'ai beaucoup de mal à suivre la linéarité de sa pensée".