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Hollande et Merkel célèbrent 50 ans d'amitié franco-allemande

Le président français et la chancelière allemande se sont réunis aujourd'hui à Ludwigsburg, en Allemagne, où le général de Gaulle en 1962 adressa son célèbre discours à la jeunesse allemande. Symbolique démonstration d'amitié, malgré quelques différends persistants sur la question bancaire notamment.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Michaela Rehle Reuters)

Belle déclaration d'amitié...

"Nous sommes liés par l'histoire ", a déclaré François Hollande, à Ludwigsburg, dans le sud-ouest de l'Allemagne. A la manière de Charles de Gaulle, au même endroit exactement, en 1962,  le président français d'ailleurs a conclu symboliquement son discours, en déclarant en allemand dans le texte : "Vive l'amitié franco-allemande ". 

Français Hollande a surtout salué "l'audace " des dirigeants de l'après-guerre, et invité les générations futures à en faire preuve à leur tour, pour sortir l'Europe de la crise, comme hier de la guerre. 

... mais désaccord sur la supervision bancaire

"Le plus tôt sera le mieux ", a déclaré le président français, lors d'une conférence de presse commune à Asberg un peu plus tard. Ce à quoi la chancelière a rétorqué que cela prendrait "le temps qu'il faudra ". Tous les deux s'opposent sur le calendrier : Paris voudrait ce mécanisme pour janvier 2013, quand Berlin se dit moins pressée. S'opposent surtout sur son périmètre d'inetrvention. La France envisage de confier à la BCE (Banque centrale européenne) la supervision des 6.000 banques de la zone euro. Tandis que l'Allemagne préfère limiter son champs d'intervention aux plus gros établissements. 

Aucun accord sur la fusion EADS-BAE

C'était enfin l'autre dossier épineux du jour : le projet de fusion des deux groupes aéronautiques européen et britannique, pour donner naissance au n°1 mondial. Les deux dirigeants sont restés très évasifs sur le sujet. "Les discussions ont été bonnes et amicales , a souligné Angela Merkel, mais nous n'avons pas pris de décision ". Le temps presse pourtant. Selon la réglementation boursière britannique, les industriels doivent trouver un accord avant le 10 octobre, ou abandonner. 

 

 

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