Grèce : nouvelles mesures d'austérité pour éviter la banqueroute
Mesures sévères. Le Premier ministre Georges Papandréou a compris qu’il lui fallait réagir promptement à la pression exercée par Bruxelles. Les mesures d’austérité proviendront pour moitié de la réduction des dépenses publiques, et de l’augmentation des recettes. Selon les médias le gouvernement devrait donc annoncer des coupes de 60% du 14ème mois des salariés du secteur public et de 30% du 13ème mois. Les retraites des secteurs public et privé seraient aussi gelées. Le plan d’économies comprendrait également une augmentation de 2% des taux de la TVA et une augmentation de 20% des taxes sur les alcools et le tabac.
Une pilule salée à avaler pour les Grecs. Mais le gouvernement a été clair : le pays est dans une situation "catastrophique". "Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation de guerre face aux scénarios négatifs touchant notre pay", a déclaré le Premier ministre grec. Les dernières annonces ont pour but de s'assurer d'une réduction du déficit public de 4% du PIB en 2010. Georges Papandréou envisage de se tourner vers le Fonds monétaire international (FMI) si l'Union européenne (UE) ne lui apporte pas son aide.
Signal rassurant de l’UE ? Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a réaffirmé le principe d'une solidarité entre membres de l'Union européenne face à la crise économique et financière mais, a-t-il dit, il n'est pas encore temps de communiquer en détail sur les modalités de cette solidarité. "Il y a des discussions (...) Il est clair qu'il doit y avoir une solidarité entre membres de l'Union européenne mais les instruments concrets seront présentés le temps voulu", a-t-il déclaré.
Caroline Caldier avec agences
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