Grèce : grève générale des fonctionnaires
Gel total des salaires des fonctionnaires, augmentation de l'âge du départ à la retraite et hausse des taxes sur les carburants. Les premières mesures du plan d’austérité destiné à réduire le déficit de la Grèce ont reçu le soutien de l’Union Européenne mais provoquent la colère des syndicats grecs.
L’Adedy, le syndicat des fonctionnaires grecs, appelle donc tous ses adhérents à une grève nationale de 24 heures aujourd'hui. Pour Spyros Papaspyros, le secrétaire général de l'Adedy, "les sacrifices
La grève d'aujourd'hui constitue la première riposte de l'Adedy contre ses mesures gouvernementales, mais sans doute pas la dernière.
Plus de précisions sur les détails de ce plan d'assainissement des finances publiques sont attendues dans la semaine. Grâce à ce plan, le gouvernement socialiste de George Papandreou, le Premier ministre grec, espère respecter la promesse faite à Bruxelles. Athènes s’est engagé à ramener son déficit budgétaire de 12,7% du produit intérieur brut en 2009 à moins de 3% d'ici 2012.
Le syndicat grec de la fonction publique, Adedy, n'exclut pas de nouvelles actions dans les semaines à venir s'il juge les mesures gouvernementales trop sévères.
Enfin, l’Adedy envisage aussi de se joindre à la grève nationale des employés du secteur privé à l'appel du syndicat GSEE le 24 février prochain. Les deux syndicats représentent à eux deux environ la moitié des cinq millions des salariés grecs.
L'Allemagne à la rescousse ?
Face à la situation en Grèce, l'Allemagne envisagerait d'offrir des garanties de prêts à Athènes, ainsi qu'à d'autres pays européens confrontés à des difficultés financières, selon le Wall Street journal. Le ministre des Finances allemand en aurait discuté avec le gouverneur de la BCE, Jean-Claude Trichet.
_ D'après une source gouvernementale allemande, les gouvernements européens avaient conclu un accord de principe pour soutenir la Grèce, avec plusieurs options envisagées, dont une aide bilatérale.
Virginie Salanson avec agences
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