François Hollande met en garde les électeurs grecs
"J'ai conscience que les électeurs
(grecs) doivent avoir la pleine souveraineté mais je
dois les prévenir que si l'impression est donnée que les Grecs veulent
s'éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de
redressement, alors il y aura des pays dans la zone euro qui préféreront en
terminer avec la présence de la Grèce dans la zone euro" explique le président français en tant qu'"ami de la Grèce " dans cette interview dont le texte a été diffusé par l'Elysée.
"Si l'impression est donnée ", autrement dit si arrive au pouvoir une majorité représentant des partis anti-austérité qui ont à leurs programmes la renégociation du "memorandum" d'accord conclu
entre le pays et ses créanciers.
François Hollande accentue donc la pression tout en se présentant comme l'avocat de la Grèce: "Autant il est possible et j'y veillerai, comme président de la France, d'apporter des fonds à la Grèce pour sa croissance, pour l'amélioration de sa situation, autant l'abandon pur et simple du mémorandum serait regardé par beaucoup de participants
de la zone euro comme une rupture."
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