Euro-2012 : la France toute proche de la qualification
L'équipe de France a une belle opportunité ce soir d'effacer
les tristes prestations de l'Euro-2008 et de la Coupe du monde 2010,
lorsqu'elle avait été éliminée dès le premier tour. Sauf énorme
contre-performance, qui ressemblerait à une véritable faute professionnelle,
les joueurs de Laurent Blanc sont en position très favorable pour accéder aux
quarts de finale.
Ce soir (20h45), face à la Suède, les Bleus n'ont besoin que d'un
match nul pour valider leur ticket. Même une défaite 1-0 les enverrait au tour
suivant. Une mission qui semble d'autant plus à leur portée que les Suédois
n'ont plus rien à jouer dans cet Euro-2012 étant déjà éliminés. Mais au-delà de la
qualification, les Français jouent aussi la première place de leur groupe.
Une première place importante, pour le moral mais également
pour la suite de la compétition. Elle leur permettrait d'éviter, lors de ces
quarts de finales, l'Espagne – champion du monde et champion d'Europe en titre –
pour affronter l'Italie, qui reste toutefois un sérieux outsider de cet Euro. Remporter cette poule offrirait également aux joueurs un jour
de repos supplémentaire, jamais négligeable dans ce type de compétition.
Préserver les cadres
Laurent Blanc ne devrait donc pas faire tourner son effectif
outre mesure. Le sélectionneur jette juste un œil sur les cartons jaunes et les
menaces de suspension qui planent au-dessus de certains d'entre eux, comme Jérémy
Ménez et Mathieu Debuchy qui devraient céder leur place. Philippe Mexès est également
concerné mais Laurent Blanc ne devrait pas se passer de son défenseur central,
qui aura pour mission de museler l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic.
Pour Laurent Blanc, le scénario rêvé ressemble donc à
celui-là : une qualification rapidement acquise qui lui permettrait de
soulager ses cadres. Sauf que dans le football, le rêve et le cauchemar ne
sont jamais vraiment éloignés.
La rencontre France-Suède, à 20h45, débutera par une minute de silence en hommage à Thierry Roland, a annoncé le président de l'UEFA Michel Platini. L'ancien capitaine de Bleus était un ami personnel du commentateur.
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