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Espagne : Rajoy accepte les conditions proposées par Ciudadanos

Le chef de l'exécutif espagnol a annoncé ce jeudi l'ouverture dès vendredi de négociations avec le parti libéral pour obtenir son appui à un gouvernement minoritaire, après huit mois d'impasse parlementaire. Il demandera le 30 août la confiance des députés.
Article rédigé par Mathieu de Taillac
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Mariano Rajoy au sortir de son entrevue avec Albert Rivera © AFP)

Près de deux mois après les secondes élections législatives espagnoles, la situation commence un peu à se débloquer. Les centristes de Ciudadanos ont obtenu de Mariano Rajoy, le chef du gouvernement sortant, qu’il fixe enfin une date à sa session d’investiture. Le chef de file des conservateurs accepte aussi de signer les six mesures anti-corruption qu’impose Ciudadanos avant de négocier. Rajoy a annoncé dans la foulée qu'il demandera le 30 août la confiance des députés.

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Le pas est décisif mais insuffisant

Mariano Rajoy a ainsi fini par dire oui à Albert Rivera. Il signera dès demain les six mesures anti-corruption que les centristes Ciudadanos, exigeaient avant d’entamer les pourparlers. Et le même jour, vendredi après-midi, les deux partis, Ciudadanos et le PP, le parti de Rajoy, commenceront à négocier un pacte d’investiture. Rajoy parle d’un pas décisif. Décisif, mais insuffisant, car l’addition des députés du PP et de Ciudadanos n’a pas la majorité absolue.

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Le spectre de troisièmes élections n'est pas dissipé

Rajoy cherche l’appui ou au moins l’abstention des socialistes, ces derniers répètent qu’ils voteront non à son investiture. Un échec de Rajoy aurait au moins l’avantage de débloquer la situation. Si deux mois après le premier vote du Parlement, aucun candidat n’est investi à la tête du gouvernement, alors de nouvelles élections seront automatiquement convoquées. Ce seraient les troisièmes en un an. Tous les partis disent vouloir éviter ce scénario, mais aucun ne dit comment.

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