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Crise politique espagnole : Mariano Rajoy se rapproche des centristes

La droite et le centre espagnols se rapprochent pour tenter d’enfin débloquer la situation après sept mois sans gouvernement. Ce mercredi, le conservateur Mariano Rajoy s’est ainsi réuni avec le représentant du parti centriste Ciudadanos, Albert Riviera.
Article rédigé par Mathieu de Taillac
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Rajoy fera voter à la direction de son parti les six conditions que Rivera veut voir accepter avant de négocier l’investiture © AFP)

Après sept mois sans gouvernement, le chef du gouvernement sortant, le conservateur Mariano Rajoy s'est entretenu avec le représentant du parti centriste Ciudadanos. Rajoy fera voter à la direction de son parti les six conditions que Rivera veut voir accepter avant de négocier l’investiture.

Albert Riviera optimiste

Albert Rivera, le chef de file du parti centriste Ciudadanos, s’est montré optimiste à la sortie de son entretien avec Mariano Rajoy. Le dirigeant se risque même à avancer une date pour l’investiture de Rajoy : "Le mois d’août devrait être la date limite , explique Albert Rivera. Si elle est respectée, cela a un avantage, cela permettrait de voter le budget fin septembre, et ainsi on respecte les objectifs de déficit de Bruxelles ."

Et si le Parti socialiste ne s’abstenait pas ?

Rajoy, lui, a horreur qu’on le presse. Il compte faire examiner les conditions de Ciudadanos, par la direction son parti… le 17 août prochain. Restera ensuite une difficulté, même en cas d’accord. L’addition des députés du PP et de Ciudadanos, est sept sièges en deçà de la majorité absolue. Rajoy et Rivera espèrent que le Parti socialiste s’abstienne mais si ce n’était pas le cas, Mariano Rajoy irait-il quand même à l’investiture, comme le prévoit la Constitution ?

Rajoy met les socialistes sous pression

"On verra , répond Mariano Rajoy. L’objectif est de former un gouvernement. Si le Parti socialiste ne bouge pas du non, ce ne sera pas possible de former un gouvernement et il faudra aller à de nouvelles élections. Voilà la situation actuelle. "  Tout n’est pas encore fait, mais avant même de signer un pacte avec les centristes, Rajoy met toute la pression sur ses rivaux historiques, les socialistes.

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