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Espagne : la formation du nouveau gouvernement peine à aboutir

Une semaine après les élections législatives, l’équilibre entre un bloc de droite et du centre et un autre de gauche empêche pour le moment la constitution d’une majorité parlementaire. Et la formation d'un gouvernement.
Article rédigé par franceinfo
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  (Mariano Rajoy (gauche) et le chef des libéraux de Ciudadanos, Albert Rivera, s'entretiennent lundi 28 décembre © Maxppp)

Huit jours après des élections législatives qui ont laissé l'Espagne sans majorité, les partis politiques continuent de tenter des rapprochements. Le chef du gouvernement sortant, le conservateur Mariano Rajoy, recevait lundi les dirigeants de Podemos et de Ciudadanos, les deux nouvelles formations arrivées troisième et quatrième de ces élections.

 

Pour le moment, Podemos exclut de voter l’investiture de Rajoy, qu’il associe à la corruption et à l’austérité. En revanche, du côté de Ciudadanos, Albert Rivera a redit qu’il était prêt à s’abstenir lors du vote de l’investiture de Rajoy pour faciliter, dit-il, la gouvernabilité du pays.

 

Mais ça ne suffira pas. Le Parti populaire (PP) du Premier ministre sortant et Ciudadanos rassemblent 163 députés à eux deux, soit 13 de moins que la majorité absolue. Le chef des libéraux de Ciudadanos, Albert Rivera, demande aux socialistes de s’associer mais ces derniers répondent qu’il n’en est pas question.

Faible marge de manœuvre à gauche aussi

Si Mariano Rajoy ne parvenait pas à être investi, le Parti socialiste (PSOE), arrivé deuxième, pourrait-il réussir à fédérer et, surtout, serait-il prêt à négocier avec Podemos ? La question divise au sein du PSOE.

Le PSOE a exclu lundi de former une coalition gouvernementale avec un parti favorable à la tenue d'un référendum d'autodétermination en Catalogne. Mais pour le chef de Podemos, le parti anti-austérité Pablo Iglesias, pas question de renoncer, le référendum reste une priorité, a-t-il dit.  

Les précisions de Matthieu de Taillac, correspondant de France Info en Espagne.

En cas de statu quo, l’Espagne pourrait être obligée de convoquer de nouvelles élections.

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