Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Disparition d'un avion d'EgyptAir : "Aucune hypothèse n'est écartée, aucune n'est privilégiée", déclare François Hollande

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
"Il faut savoir la vérité, que ce soit un accident ou un acte terroriste", déclare François Hollande.
"Il faut savoir la vérité, que ce soir un accident ou un acte terroriste", déclare François Hollande "Il faut savoir la vérité, que ce soit un accident ou un acte terroriste", déclare François Hollande. (POOL)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Le chef de l'État a réagi à la disparition d'un Airbus assurant la liaison Paris-Le Caire dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Aucune hypothèse n'est écartée", a assuré François Hollande jeudi 19 mai, en marge d'une réunion sur le handicap à l'Elysée, pour expliquer la disparition, quelques heures plus tôt, d'un avion d'EgyptAir qui effectuait la liaison Paris-Le Caire.

"Aucune hypothèse n'est écartée, aucune n'est privilégiée", a-t-il poursuivi, ajoutant que "lorsque nous aurons la vérité, nous devrons en tirer toutes les conséquences, que ce soit un accident ou une autre hypothèse", citant un acte "terroriste".

Soixante-six personnes à bord, dont quinze Français

"Les informations que nous avons pu recueillir (...) nous confirment hélas que cet avion s'est abîmé et s'est perdu", a déploré le chef de l'État, précisant qu'aucun débris n'avait pour l'heure été retrouvé dans la zone présumée du crash, au large de l'île grecque de Karpathos.

L'appareil transportait 56 passagers, dont un petit garçon et deux bébés, ainsi que sept membres d'équipage et trois officiers de sécurité, selon la compagnie nationale égyptienne. Trente Egyptiens, quinze Français, un Britannique, un Canadien, un Belge, un Portugais, un Algérien, un Soudanais, un Tchadien, deux Irakiens, un Saoudien et un Koweïtien se trouvaient à bord.

L'appareil d'EgyptAir aurait "effectué un virage de 90 degrés à gauche puis de 360 degrés à droite en tombant de 37 000 à 15 000 pieds" avant de disparaître des radars, a indiqué le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.