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Deux touristes blessés lors de la capture du fugitif le plus recherché de Grèce

Conclusion d'une course-poursuite spectaculaire dans les rues d'Athènes, l'arrestation a eu lieu dans un endroit très fréquenté de la capitale grecque.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Nikos Maziotis a été grièvement blessé lors de son arrestation, le 16 juillet 2014 à Athènes (Grèce). (ARISTIDIS VAFEIADAKIS / AFP)

Il a été arrêté à l'issue d'une chasse à l'homme dans les rues d'Athènes (Grèce). Nikos Maziotis, l'un des hommes les plus recherchés du pays, a été arrêté mercredi 16 juillet. Au cours de cette opération spectaculaire, deux touristes, un Allemand et un Australien, et un policier ont été légèrement blessés.

Cette chasse à l'homme a pris fin dans l'endroit le plus fréquenté de la capitale grecque : le lacis de ruelles touristiques du quartier de Monastiraki, au pied de l'Acropole, où les visiteurs se pressent en ce début d'été. A deux pas de la cathédrale d'Athènes, le chef du groupe Lutte révolutionnaire a été stoppé dans sa fuite par d'importantes forces de police après une course-poursuite accompagnée de tirs au cours de laquelle il a été grièvement blessé.

Leader d'un groupuscule terroriste d'extrême gauche

Des photos le montrent à terre, menotté dans le dos, un bras maculé de sang, un postiche à côté de lui. "Ils sont passés devant la boutique, des policiers couraient, il y avait des tirs. Ensuite, j'ai vu un homme menotté couvert de sang et une perruque à terre. Un policier était blessé à la cuisse", a témoigné Dimitra Athanassiou, qui tient un commerce de souvenirs.

Maziotis et sa compagne Panagiota Roupa avaient disparu en 2012 après leur libération à l'expiration de la durée maximum de détention provisoire. Actif depuis 2003, ce groupe à la rhétorique d'extrême gauche figure sur la liste des organisations terroristes établie par l'Union européenne et les Etats-Unis.

Connu surtout pour un tir de roquette sur l'ambassade des Etats-Unis à Athènes en 2007, qui n'avait fait que des dégâts matériels, le groupe a revendiqué une quinzaine d'attentats entre 2003 et 2010 visant des personnalités politiques, des banques et des établissements publics, sans faire de victimes.

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