Des experts de l’UE et du FMI à Athènes avant de nouvelles mesures

Il y a un an, un plan de redressement était mis en place pour tenter de sauver la Grèce surendettée.
L’UE et le FMI avaient octroyé à la Grèce un prêt de 110 milliards d’euros.
Un an après, la crise s’est aggravée. La dette doit dépasser 150% du PIB en 2011. A cela s’ajoute l'envolée des taux grecs sur les marchés d'obligations, au-dessus du taux prohibitif de 15%, présage pour le moment de l'incapacité d'Athènes à revenir sur les marchés en 2012, comme le gouvernement grec et les institutions internationales l'avaient initialement prévu.

_ Pour emprunter 1,625 milliard d'euros à six mois, la Grèce a ainsi dû se soumettre à un taux de 4,88%, en légère hausse par rapport à celui qu'elle avait obtenu lors de la dernière émission similaire d'obligations le 8 mars, à 4,75%.

Pour l’instant, même s’il est trop tôt pour chiffrer les besoins grecs pour l’année prochaine, les Européens sont prêts à aider la Grèce.
En déplacement à Zurich, Christine Lagarde est revenue sur un nouveau plan d’aide. Le ministre de l’Economie a indiqué : “nous avons secouru la Grèce pendant un an et nous allons continuer”.
_ En fin de semaine dernière, Jean-Claude Juncker le président de l'Eurogroupe avait déclaré qu'il y avait un large consensus pour dire que la Grèce avait besoin d'un plan de sauvetage complémentaire, un sujet qui sera vraisemblablement la priorité de la réunion de l'Eurogroupe le 16 mai.

_ Même si au quotidien, la crise est de plus en plus difficile à vivre pour les Grecs, le Premier ministre George Papandreou est déterminé à poursuivre les changements.

_ Les conclusions de l’expertise menée par les experts du FMI doivent être rendues publiques courant juin.
Avant la mise en place d’un nouveau plan de sauvetage, les experts arrivés aujourd’hui vont éplucher les comptes de la Grèce.
C’est à ce moment que l’on saura si un nouveau plan de sauvetage est lancé.

Mikaël Roparz, avec agences