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De nouveaux incidents ont éclaté lundi en Grèce entre les forces de l'ordre et des manifestants

Des violences ont éclaté en marge cortège allant vers le Parlement auquel participaient 5.000 étudiants, ouvriers et militants de gauche.Au cours du week-end, des incidents ont émaillé les premiers rassemblements commémorant le premier anniversaire de la mort d'un adolescent tué par des policiers à Athènes lors d'un contrôle, le 6 décembre 2008.
Article rédigé par France2.fr
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Des heurts entre groupes de jeunes et policiers ont éclaté dans plusieurs grandes villes de Grèce

Des violences ont éclaté en marge cortège allant vers le Parlement auquel participaient 5.000 étudiants, ouvriers et militants de gauche.

Au cours du week-end, des incidents ont émaillé les premiers rassemblements commémorant le premier anniversaire de la mort d'un adolescent tué par des policiers à Athènes lors d'un contrôle, le 6 décembre 2008.

La police a annoncé que 15 personnes avaient été interpellées lundi. Plus de 400 autres ont été arrêtées ce week-end.

Le gouvernement socialiste, au pouvoir depuis octobre, a mobilisé plus de 6.000 policiers dans les rues d'Athènes, se disant déterminé à éviter une réédition des violences d'il y a un an.

La mort d'Alexis Grigoropoulos avait déclenché des violences urbaines qui avaient duré près d'un mois, radicalisant une frange de la mouvance contestataire.

Dimanche, à Athènes, après un défilé dans le calme de plusieurs milliers de personnes, organisé par des coordinations étudiantes et lycéennes, des organisations de gauche et des syndicats, des heurts ont opposé les policiers et des groupes de quelques dizaines de jeunes de la mouvance anarchiste. Ces derniers ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre qui ont riposté à coup de matraques et de gaz lacrymogènes.

Les anarchistes ont également occupé pendant quelques heures le rectorat de l'université où le recteur, Christos Kittas, légèrement blessé, a été hospitalisé pour "irrégularité du rythme cardiaque". Des drapeaux rouges et noirs ont flotté sur le toit du rectorat, finalement évacué par les occupants dans la soirée.

Dans le nord de la capitale, une centaine de jeunes ont attaqué en fin de soirée des policiers devant le stade olympique où se jouait un match de football de première division entre les équipes athéniennes Panathinaikos et Atromitos. Le match a été interrompu pendant trente minutes à la suite de tirs de grenades lacrymogènes par la police avant de reprendre.

Des incidents ont également eu lieu à Salonique où quelques milliers de personnes ont manifesté. Une dizaine de magasins ainsi que des véhicules ont été vandalisés.

Afin de tenter de prévenir toute explosion de violence, la police grecque avait arrêté samedi dans toute la Grèce plus de 150 personnes, dont de nombreux militants de la mouvance anarchiste.

Placé en détention provisoire, le policier auteur des tirs fatals sur Alexis Grigoropoulos doit être jugé à partir du 20 janvier 2010 pour homicide volontaire.

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