Dans les Alpes, le site du crash de l'Airbus de la Germanwings est de nouveau accessible
L'accès à cette zone de 390 hectares ne peut se faire qu'à pieds.
Après sept mois d'interdiction, l'accès au site du crash de l'Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes françaises a de nouveau été autorisé au public, dimanche 1er novembre.
Le 24 mars, un avion de ligne de cette filiale de la compagnie allemande Lufthansa, qui effectuait une liaison entre Barcelone et Düsseldorf, s'est écrasé dans ce massif des Alpes françaises, aux confins des communes de Prads et du Vernet. Cent-cinquante personnes originaires de 18 pays, principalement d'Allemagne et d'Espagne, ont péri dans cette catastrophe provoquée par le copilote qui, selon l'enquête, a volontairement précipité l'appareil contre la montagne.
Une zone uniquement accessible à pieds
L'accès à cette zone de 390 hectares, où l'appareil s'est écrasé le 24 mars, reste réglementé en raison de la dangerosité de la piste d'accès et des travaux en cours, a précisé la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence.
Les personnes désireuses de s'y rendre devront par ailleurs le faire à pied : la voie construite pour les opérations de dépollution du site est interdite à la circulation par un arrêté du maire de Prads-Haute-Bléone, la commune sur laquelle l'avion s'est écrasé.
Un suivi quadriennal a été mis en œuvre par Germanwings pour surveiller la qualité de l'eau et des sédiments transportés en aval du site, a indiqué la préfecture, relevant qu' "aucune pollution n'a été constatée", sur le site du drame.
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