Comment suit-on la progression des poussières volcaniques ?
"Parler de nuage sur l'Europe, c'est excessif", prévient Emmanuel Bocrie de Météo France. "Près de l'Islande ou de la mer du Nord, c'est valable, mais sous nos latitudes, le nuage n'en est pas un". Dès lors, on comprend pourquoi les images satellites ne laissent rien apparaître sur la Grande-Bretagne, la Belgique ou la Norvège, alors même que leurs espaces aériens ont été fermés.
Les cartes de progression existent, mais elles ne sont que le fruit de prévisions météo -sens et vitesse du vent- et de calculs. Impossible de les observer dircetement. " Nous n'avons pas de capteurs spécifiques, de mesures in situ", explique le météorologue. "C'est un
paramètre qui n'est pas habituel pour la météo. Sur nos images satellites, on les voit très bien jusqu'à la Mer du Nord,
après, ça commence à se diluer dans la masse des nuages existants".
C'est aussi ce que constate Met Office, la météo britannique, qui poursuit ces particules venues d'Islande. On n'a pas affaire à "un panache continu". Ce sont donc des ordinateurs britanniques et canadiens qui modélisent la trajectoire du "nuage". L'information est alors transmise aux autorités aériennes. Des poussière ont par ailleurs été collectées à Lerwick, pour être analysées par l'agence de protection de l'environnement écossais.
Cécile Quéguiner avec agences
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