Bruxelles : Moscovici promet qu'il ne sera "ni l'avocat, ni le juge de la France"
C'est le grand oral auquel doivent se prêter tous les candidats à des postes de commissaire européen. Et pour Pierre Moscovici, c'est un autre Français, Alain Lamassoure qui a ouvert le feu en parlant d'un "malaise" à l'annonce de cette candidature.
.@ALamassoure(PPE): personne ne comprends que le portefeuille auquel vous prétendez est celui que vous avez échoué en France #EPhearings2014
— Parlement européen (@Europarl_FR) October 2, 2014
Et sur les 45 parlementaires européens inscrits pour interpeller l'ex-ministre des Finances de la France, la grande majorité seront sur le même ton. "Sans être cruel avec vous, c'est sous votre ministère que la France a été placée sous surveillance renforcée" dira l'un d'entre eux, expliquant que le seul "critère d'embauche " de Pierre Moscovici, c'est "votre nationalité ." Alors qu'un autre lui demandait comment il allait "convaincre les Grecs, les Portugais... de faire ce que vous n'avez pas fait en France ", autrement dit réduire les déficits.
Impossible de ne pas se demander lors de l'audition de Moscovici pourquoi Paris a fait erreur stratégique d'insister pour ce portefeuille...
— Arnaud Danjean (@ArnaudDanjean) October 2, 2014
.@CvNieuwenhuizen: êtes vous la bonne personne pour réaliser efforts structurels, sachant que vous avez échoué par le passé? #EPhearings2014
— Parlement européen (@Europarl_FR) October 2, 2014
#EPhearings2014 Déficit France, encore. #Moscovici s'emporte presque "la France n'a pas violé les règles" la Commission a validé les délais
— Christophe Garach (@GarachC) October 2, 2014
.@bernard_monot (NI) demande à #Moscovici s'il serait prêt à déclencher une procédure de redressement contre la France #EPhearings2014
— Parlement européen (@Europarl_FR) October 2, 2014
Pierre Moscovici promet de faire respecter les règles, même par la France
L'ex-ministre français des Finances s'est défendu en répétant et répétant encore qu'il allait "faire respecter" les règles budgétaires européennes "par tous les Etats membres, grands ou petits ", "fût-ce la France " avant d'insister : "Je ne suis pas là pour être l'avocat de la France, ni son juge, ni son procureur ". Mais en admettant : "Mon pays d'origine, la France, a besoin de réformes" .
#Moscovici: je ne suis pas là pour établir une dérogation aux règles. Un pays, fut-ce la France, doit les respecter #EPhearings2014
— Parlement européen (@Europarl_FR) October 2, 2014
C'était à prévoir, L'audition de P Moscovici a tourné au procès de la France. Notre pays est discrédité en Europe c'est une triste réalité
— Nadine Morano (@nadine__morano) October 2, 2014
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