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Bruxelles : Moscovici promet qu'il ne sera "ni l'avocat, ni le juge de la France"

Comme plusieurs candidats à la commission européenne auditionnés cette semaine, le Français Pierre Moscovici a dû faire face à des rafales de questions hostiles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Pierre Moscovici critiqué à Bruxelles sur la politique de la France © REUTERS | François Lenoir)

C'est le grand oral auquel doivent se prêter tous les candidats à des postes de commissaire européen. Et pour Pierre Moscovici, c'est un autre Français, Alain Lamassoure qui a ouvert le feu en parlant d'un "malaise" à l'annonce de cette candidature.

Et sur les 45 parlementaires européens inscrits pour interpeller l'ex-ministre des Finances de la France, la grande majorité seront sur le même ton. "Sans être cruel avec vous, c'est sous votre ministère que la France a été placée sous surveillance renforcée" dira l'un d'entre eux, expliquant que le seul "critère d'embauche " de Pierre Moscovici, c'est "votre nationalité ." Alors qu'un autre lui demandait comment il allait "convaincre les Grecs, les Portugais... de faire ce que vous n'avez pas fait en France ", autrement dit réduire les déficits.

 

Pierre Moscovici promet de faire respecter les règles, même par la France

L'ex-ministre français des Finances s'est défendu en répétant et répétant encore qu'il allait  "faire respecter" les règles budgétaires européennes "par tous les Etats membres, grands ou petits ", "fût-ce la France " avant d'insister : "Je ne suis pas là pour être l'avocat de la France, ni son juge, ni son procureur ". Mais en admettant : "Mon pays d'origine, la France, a besoin de réformes" .

"Je suis là pour faire respecter les règles" a martelé Pierre Moscovici et "c'est ce que je ferai"

 

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