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Brexit: par où la sortie ? Les eurodéputés britanniques dans le brouillard...

Drôle d'ambiance parmi les 73 eurodéputés britanniques. Tristes et inquiets les «perdants» sont sous le choc, les conservateurs pro-brexit s'interrogent sur leur future relation avec l'Union européenne, seul Nigel Farage, l'ex-leader du UKIP jubile dans les couloirs du Parlement européen, à Strasbourg.
Article rédigé par Christine Boos
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Parlement européen à Strasbourg. (PE)

Absent dans l'hémicycle, Nigel Farage, leader du parti anti-immigration UKIP, n'en est pas à un paradoxe près. Après avoir démissionné de la présidence de son parti en Grande-Bretagne, il a annoncé qu'il irait jusqu'au bout de son mandat de député européen pour, dit-il, «être libre de ses commentaires lorsque l'article 50 sera activé». Cela agace beaucoup de de monde au Parlement européen car l'europhobe britannique va continuer à percevoir son salaire d'eurodéputé, des députés de tous bord réclament son départ. En attendant, Nigel Farage a fait un show d'une demi-heure dans une salle de presse bondée. Extrait...


Du côté des conservateurs pro-Brexit, car le parti conservateur était divisé, pas de triomphalisme mais un grand flou artistique sur les futures relations du Royaume-Uni avec l'Union européenne, honnie. Hormis l'activation de l'article 50, invoquée comme un mantra, personne n'est capable d'avoir une vision claire du déroulé des prochains mois ou des prochaines années. L'eurodéputé britannique Daniel Hannan revendique des relations de bon voisinage.



Issu du même parti conservateur, Charles Tannock est aux antipodes de son homologue. Pro-européen convaincu, il est désespéré par le Brexit et évoque le vide politique abyssal que traverse la Grande Bretagne. Pour lui, c'est la preuve que les tenants du «Leave» n'imaginaient pas pouvoir l'emporter, d'où cette impréparation totale.


Encore plus déçu et attristé, Richard Corbett, eurodéputé britannique travailliste, dénonce le double langage permanent des pro-Brexit.
Mensonges et contre-vérités ont émaillé toute la campagne, à tel point que beaucoup d'électeurs ont regretté d'avoir voté en faveur du Brexit. Selon lui, la campagne de désinformation continue et engendre une vaste pagaille. 



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