Berlusconi exhorte les parlementaires à soutenir son gouvernement
L'issue du vote est très incertaine. Demain, les parlementaires sont appelés à voter pour renouveler - ou non - leur confiance en Silvio Berlusconi. S'il est mis en minorité, le Cavaliere devra démissionner. Il reviendra
alors au président Giorgio Napolitano soit de tenter de former un nouveau
gouvernement, soit de dissoudre le Parlement pour des législatives anticipées.
Au Sénat, le parti de Silvio Berlusconi dispose d'une majorité plutôt solide. Mais à la Chambre des députés, le vote s'annonce particulièrement serré : selon un quotidien italien, le Premier ministre obtiendrait la confiance avec une voix d'écart... En prenant la parole aujourd'hui devant les parlementaires, Berlusconi menait donc l'opération séduction de la dernière chance.
"Il faut reconstruire l'alliance de toutes les forces modérées" s'est écrié le Premier ministre lors de son discours devant le Sénat, en offrant "un pacte de législature" à tous les centristes. Une offre qui concerne tout particulièrement 10 sénateurs et 35 députés : des anciens alliés de Berlusconi qui l'ont quitté l'été dernier pour fonder avec Gianfranco Fini le parti "Futur et
Liberté pour l'Italie".
"Le peuple des modérés nous demande de nous unir pour le bien de l'Italie", a martelé le Cavaliere. "Ouvrir une crise gouvernementale sans solution prévisible serait une folie
politique".
Silvio Berlusconi plaidera à nouveau sa cause cet après-midi devant la Chambre des députés.
Hier, Gianfranco Fini avait fermé la porte à toute négociation de dernière minute, se disant certain que son ancien allié Berlusconi "tomberait mardi".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.