Belgique : en plein "pipigate", un ministre contraint de s'expliquer au Parlement
Une envie pressante de se défendre. Jeudi 7 septembre, le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a dû s'expliquer devant le Parlement du pays au sujet de sa fête d'anniversaire organisée le 14 août, dont trois invités sont accusés d'avoir uriné sur un fourgon de police stationné devant son domicile – une affaire surnommée "pipigate" par la presse belge.
"Je voudrais m'excuser auprès de tous les agents de police du pays (...) Je comprends tout à fait que cela les ait indignés. C'est absolument inadmissible", a-t-il déclaré lors d'une audition extraordinaire devant les députés de la commission Justice. Une enquête pour "outrage" a été ouverte par le parquet de Courtrai (nord-ouest), ville de résidence du ministre, où les faits se sont produits dans la nuit du 14 au 15 août et ont été filmés par des caméras de la police.
Pour sa défense, le ministre a assuré avoir fait avancer l'enquête en demandant aux trois suspects de se présenter au parquet, qui a pu les faire auditionner. "Je les ai appelés et je les ai insultés", a-t-il assuré. "J'ai demandé à ces gens de se faire connaître, s'ils ne l'avaient pas fait, je n'aurais pas hésité à transmettre leurs noms", a ajouté ce responsable libéral flamand, dont plusieurs syndicats de police demandent désormais la démission.
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