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Belgique : un député accusé de s'être masturbé en public démissionne

Il est soupçonné de faits d'exhibitionnisme, commis dans les toilettes d'une station-service sur une autoroute.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Le président du Parlement de la Communauté française, Jean-Charles Luperto, reçoit le chanteur Stromae, le 14 juin 2011, à Bruxelles (Belgique). (SIERAKOWSKI/ISOPIX/SIPA)

Il renonce à ses mandats pour se consacrer à sa défense. Le président du parlement de la Communauté francophone de Belgique, Jean-Charles Luperto, a annoncé, lundi 10 novembre, sa démission. Il est soupçonné de faits d'exhibitionnisme et d'outrage public aux mœurs en présence de mineurs de moins de 16 ans dans les toilettes d'une station-service d'autoroute à Spy, dans le sud du pays, selon les médias belges. Jean-Charles Luperto a fait part de cette décision dans un communiqué transmis à l'agence belge de presse Belga, à la suite de la révélation, dimanche, des soupçons pesant contre lui. 

Il ne reconnaît pas les faits

Cette figure montante du PS wallon indique renoncer à ses fonctions de président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de maire de la commune de Sambreville, afin, dit-il, "d'assurer ma défense dans la sérénité et compte tenu que les accusations dont je fais l'objet nuisent à l'autorité indispensable au bon fonctionnement des institutions".

"Ces décisions n'impliquent de ma part aucune reconnaissance d'une quelconque culpabilité pénale et j'estime pouvoir bénéficier, comme tout citoyen, de la présomption d'innocence, garantie démocratique de notre état de droit", ajoute le député wallon, cité par Belga.

Quatre plaintes depuis avril

Selon le parquet de Namur, chargé de l'affaire, l'élu est soupçonné "d'outrage public aux mœurs en présence de mineurs de moins de 16 ans" en rapport avec quatre plaintes déposées entre avril et août 2014. "Il s'agit d'une qualification sérieuse", mais Jean-Charles Luperto "n'est pas encore inculpé", et la levée de son immunité parlementaire n'a pas été demandée, a souligné, lundi, le procureur de Namur, Vincent Macq.

De nouvelles perquisitions ont été menées, lundi, dans des locaux du parlement francophone, où du matériel informatique a été saisi, après des fouilles la veille au domicile du suspect.

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