Ballet diplomatique européen pour un cessez-le-feu à Gaza
Le chef de la diplomatie française et le président Sarkozy ont rendez-vous demain à 17 heures à Ramallah avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Lequel demande d'ores et déjà au chef de l'Etat français de "faire pression sur Israël" pour qu'il mette fin à ses attaques à Gaza.
_ D’autres rencontres sont prévues avant, avec le président égyptien Hosni Moubarak, et après, avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert dans la soirée à Jérusalem.
En entamant cette tournée de deux jours au Proche-Orient, l’Europe redouble d’efforts diplomatiques et politiques pour obtenir la fin des hostilités. Ou pour le moins, une trêve, pour permettre à la communauté internationale de venir en aide aux populations de Gaza.
Si l’Europe entend jouer un rôle clé dans la crise actuelle, alors que la transition du pouvoir laisse les Etats-Unis en arrière-plan, elle ne semble pas avoir de plan précis à ce stade du conflit. "Pas encore de message concret", confie un diplomate Tchèque, dont le pays assure la présidence de l’UE pour six mois.
La communauté internationale est cependant prête à mettre en place des observateurs pour s’assurer de la fin du blocus et du respect, par les deux parties, d’un arrêt des opérations militaires.
Mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. La première urgence est donc d’obtenir une pause dans les hostilités. Car depuis plusieurs jours, les frontières avec la bande de Gaza sont totalement fermées. Les populations manquent d’eau. Les gens vivent dans le noir et n’ont rien à manger. Les machines sont au point mort dans les hôpitaux, alors que les blessés affluent.
Gilles Halais avec agences
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