Athènes : le Parlement vote l'austérité et le sauvetage financier de la Grèce
Ce énième plan d'austérité prévoit de nouvelles coupes claires dans les retraites, les budgets de la santé, de la défense ou le train de vie de l'Etat, des réductions de salaires et de nouvelles privatisations.
En échange de quoi, les créanciers internationaux de la Grèce vont débloquer une nouvelle aide de 130 milliards d'euros permettant de sauver le pays de la faillite, et effacer une partie de la dette abyssale de la Grèce.
Ce plan de rigueur a été adopté à la majorité des voix au Parlement, après des débats marqués par de nombreux incidents de séance entre députés de la majorité et l'opposition de gauche.
Juste avant le début du vote, le Premier ministre Lucas Papademos avait insisté solennellement sur le choix imposé aux Parlementaires : "Avancer avec l'Europe et la monnaie unique", ou précipiter le pays dans "la misère, la banqueroute, la marginalisation et l'exclusion de l'euro".
Aux abords du Parlement, les manifestations qui ont rassemblé des dizaines de milliers de Grecs ont dégénéré en fin d'après-midi : des affrontements ont éclaté avec les forces de l'ordre. De véritables batailles rangées au cours desquelles les forces anti-émeutes ont riposté aux cocktails Molotov par des tirs de gaz lacrymogènes. De nombreux bâtiments, banques, commerces, ont été incendiés.
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