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Après avoir dit cette semaine qu'il ne briguerai pas de mandat en 2013, le camp Berlusconi dit le contraire

C'est son dauphin désigné, le ministre de la Justice Angelino Alfano, qui l'a affirmé samedi dans une interview.Pourtant, le cavaliere a affiché mercredi une autre ambition face à la presse. "Je pourrais conduire la liste du parti, toutefois je ne veux pas jouer de rôle clé", a dit Silvio Berlusconi, cité par le site web du Wall Street Journal.
Article rédigé par Louis San
France Télévisions
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Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, le 18 janvier 2011 (AFP - Filippo MONTEFORTE)

C'est son dauphin désigné, le ministre de la Justice Angelino Alfano, qui l'a affirmé samedi dans une interview.

Pourtant, le cavaliere a affiché mercredi une autre ambition face à la presse. "Je pourrais conduire la liste du parti, toutefois je ne veux pas jouer de rôle clé", a dit Silvio Berlusconi, cité par le site web du Wall Street Journal.


Angelino Alfano a déclaré au Corriere qu' "à part le fait que ce sera de nouveau lui (Berlusconi, ndlr) qui sera le candidat au poste de Premier ministre en 2013, la vraie question est comment nous nous présenterons à ce rendez-vous électoral".

Il a lancé à l'adresse de son parti, actuellement parcouru de tensions, un appel au rassemblement: "de notre manière de gérer les deux prochaines années dépendront les dix prochaines années; un parti est un ensemble de valeurs et la première d'entre elles c'est l'unité".

L'actuel ministre de la Justice, Angelino Alfano, 40 ans, pourrait être candidat du parti PDL (Peuple de la liberté) au poste du nouveau chef du gouvernement. Il défend actuellement devant le parlement italien une loi raccourcissant les délais de prescription judiciaire, qui a été adoptée mercredi par les députés. Pour ses détracteurs, cette loi vise avant tout à éviter à Silvio Berlusconi une condamnation dans un procès pour corruption de témoin.

Le ministre de la Justice est notamment l'auteur d'un texte accordant l'immunité pénale au président du Conseil, qui a été partiellement rejeté par la Cour Constitutionnelle.

Silvio Berlusconi mène, à 74 ans, son troisième mandat à la tête du Conseil italien dans un climat de scandale, avec notamment le . Dernièrement, il comparaissait aussi devant des juges pour une affaire de .

Le chef du gouvernement italien est impliqué dans trois autres procédures judiciaires. Il a rejeté les appels de l'opposition à démissionner.

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