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Angela Merkel a annoncé mardi la création d'un "comité ethique" chargé d'évaluer les risques du nucléaire

Ce comité composé de représentants des Eglises, du monde universitaire et du milieu syndical aura pour mission "d'évaluer les risques et de les hiérarchiser", a expliqué la chancelière allemande.Le nucléaire, déjà mal aimé des Allemands, est montré sérieusement du doigt depuis la catastrophe de Fukushima au Japon.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Angela Merkel, le 22 mars 2011. (AFP - Johannes Eiseles)

Ce comité composé de représentants des Eglises, du monde universitaire et du milieu syndical aura pour mission "d'évaluer les risques et de les hiérarchiser", a expliqué la chancelière allemande.

Le nucléaire, déjà mal aimé des Allemands, est montré sérieusement du doigt depuis la catastrophe de Fukushima au Japon.

Angela Merkel avait décidé la semaine dernière de mettre à l'arrêt pour trois mois les sept réacteurs les plus vieux du pays qui en compte 17 au total, dans le cadre d'un examen approfondi de la sécurité de toutes les centrales.

Et elle a répété mardi que l'allongement de douze ans de la durée de vie des réacteurs allemands, que son gouvernement avait décidé il y a peu, était sur la sellette.

"Je ne peux pas exclure que l'examen (de sécurité de trois mois) aura un impact sur la durée de vie" des centrales, a-t-elle déclaré.

La coalition entre conservateurs et libéraux emmenée par Mme Merkel avait abrogé le calendrier de sortie du nucléaire hérité d'un précédent gouvernement social-démocrate/Verts, qui prévoyait que le dernier réacteur du pays s'éteigne aux alentours de 2020.

Mais cette décision favorable au lobby nucléaire apparaît désormais intenable, alors que la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima a encore attisé le sentiment anti-nucléaire déjà très fort au sein de la population allemande.

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