Pourconsommer du cannabis depuis le 1er mai dernier, dans le sud du pays,plus exactement dans les trois provinces frontalières du sud : le Limbourg, le Brabant-Septentrional et leZeland : il fallait montrer patte blanche. En effet, ilfallait prouver que l'on était bien résident hollandais. Une décision, qui defait, excluait les millions de touristes qui visitent le pays chaque année. À Amsterdam, sur les 7 millions de touristes qui visitent chaque année la ville,un million et demi avouent faire une halte dans un coffee shop pour acheter ducannabis sous toutes les formes : résine,herbe, huile ou même en gâteau. Cette carte cannabis devait rentrer envigueur le 1er janvier prochain dans le reste du pays. L'accèsaux coffee shops sera autorisé pour tous les touristes étrangers, a réaffirméaujourd'hui le maire d'Amsterdam.**Coalition entre libéraux et travaillistes pour annuler la "cartecannabis"** **** Au départ l'instauration de ce pass cannabis devait mettre fin à l'imagedu tourisme de la drogue. Les coffee shops devenant de fait des clubs fermés. D'aprèsl'accord de gouvernement, le critère de résidence restera techniquement envigueur, mais son application sera assouplie, en dialogue avec lesmunicipalités concernées. La mairie d'Amsterdram craignait que cetteinterdiction puisse encourager les actes d'incivilités dans la ville : comme les vols, ouencore des échauffourées. Les coffee shops existent depuis 1976 aux Pays-Bas. On en compte plus de 600 partout dans le pays.