Cet article date de plus de six ans.

Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (1/5)

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (1/5)
Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (1/5) Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (1/5) (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le 11 novembre prochain, la France commémorera le centenaire de l'armistice. Pour l'occasion, de grands évènements et cérémonies sont prévus. Des souvenirs de la Grande Guerre se sont transmis de génération en génération. Une équipe de France 2 est allée sur la route de la mémoire...

La Grande Guerre, la Der des ders, un cauchemar que chaque soldat a transmis à sa ma manière à sa descendance. Côté Allemand : Franz Joseph Sauter. Côté français : Louis Mabille de Poncheville. Deux héritages partagés respectivement avec leur fils et petit-fils. Quand il découvre, il y a quelques années, sept carnets d'une écriture soignée, Patrick Descamps plonge dans le tourment de ce grand-père qui fut un jeune combattant. "Je ne crains pas la mort mais j'ai peur d'avoir peur", ce sont les mots de Louis Mabille de Poncheville. Ce dernier, issu d'une bonne famille, a été formé pour commander. À la veille des combats, il couche sur le papier ses doutes, ses craintes ; le jeune sous-lieutenant de 19 ans ne redoute rien d'autre que de ne pas être à la hauteur. Pour son petit-fils Patrick, sa grande lucidité est remarquable.

Les souvenirs d'un soldat allemand

La guerre en héritage, pour les descendants c'est comme un voyage dans une mémoire parfois douloureuse. Dans un petit village de Suisse, niché au bord d'un lac paisible, il y a un homme, un Allemand, Peter Sauter. Il est hanté par les photos, par les objets, que son père a rapportés de la Grande Guerre. Le fameux casque à pointe de l'armée allemande, la croix de guerre et une baïonnette. "Je n'aime pas la toucher parce que c'est un instrument à tuer", confie le fils de Franz Joseph Sauter. Ce dernier n'avait que 19 ans quand il est allé combattre à Verdun dans la Meuse. Tout comme le Français Louis Mabille de Poncheville, il a survécu. Peter Sauter se dirige vers la frontière française, avec une passion pour ce pays dans lequel son père est arrivé en 1915 pour y faire la guerre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.