Cet article date de plus de douze ans.

Accusé de plagiat, le président de la Hongrie démissionne

Pal Schmitt a soutenu, il y a 20 ans, une thèse sur l'histoire des jeux Olympiques. Accusé de plagiat par un journal, il avait d'abord refusé de démissionner.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président hongrois, Pal Schmitt, annonce sa démission au Parlement à Budapest, le 2 avril 2012. (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

"Je sens que mon devoir est de rendre mon mandat de président". Au cœur d'un scandale de plagiat sur son travail universitaire, le chef de l'Etat hongrois, Pal Schmitt, a annoncé lundi 2 avril sa démission devant le Parlement. "Puisque, selon la Constitution, la personne du président doit représenter l'unité de la nation hongroise, et que ma personne est malheureusement devenue synonyme de division, je sens que mon devoir est de me séparer de mon poste".

L'hebdomadaire hongrois HVG avait révélé l'affaire début janvier, en présentant des passages de la thèse de doctorat de Pal Schmitt, soutenue il y a 20 ans, apparaissant comme une traduction du texte en français d'un expert bulgare. "La reprise du travail du Bulgare Georgiev, sur 180 des 215 pages de la thèse de Pal Schmitt, relève du soupçon de plagiat", écrivait le journal.

Ce fidèle du Premier ministre conservateur, Viktor Orban, avait dans un premier temps refusé de démissionner après que le sénat de l'université Semmelweiss de Budapest lui a retiré, le 29 mars, le titre de docteur, qualifiant de "plagiat" sa thèse sur l'histoire des jeux Olympiques. Schmitt se justifiait alors en affirmant qu'il n'y avait "pas de rapport" entre sa thèse et sa fonction de chef de l'Etat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.