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500.000 suppressions d'emplois publics et des coupes drastiques dans les dépenses sociales

Telles sont les principales annonces faites mercredi par le gouvernement conservateur britannique, par la voix du ministre des Finances conservateur George Osborne.La mesure la plus spectaculaire est la suppression de 490.000 emplois de fonctionnaires -sur environ six millions- pour la plupart par des départs naturels à la retraite.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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George Osborne, chancelier de l'échiquier (ministre des finances) du gouvernement Cameron (AFP/BEN STANSALL)

Telles sont les principales annonces faites mercredi par le gouvernement conservateur britannique, par la voix du ministre des Finances conservateur George Osborne.

La mesure la plus spectaculaire est la suppression de 490.000 emplois de fonctionnaires -sur environ six millions- pour la plupart par des départs naturels à la retraite.

M. Osborne a rappelé que son plan -considéré comme le plus sévère des grands pays de l'Union européenne- visait à trouver 83 milliards de livres (95 milliards d'euros) d'économies en moins de cinq ans. Combiné à 30 milliards de livres (34 milliards d'euros) de hausses d'impôts, il vise à faire tomber le déficit public de 10,1% du Produit intérieur brut cette année à 1,1% en 2015.

L'augmentation à 66 ans de l'âge du départ à la retraite pour les hommes comme les femmes, dont le principe était déjà arrêté, sera mis en oeuvre dès 2020, plus tôt que prévu.

Pour bien montrer que tout le monde sera mis en contribution, le budget de la Maison royale diminuera de 14%. Parmi les ministères les plus touchés figurent la Justice, l'Intérieur, l'Environnement et la Culture. En revanche, le service national de santé, qui vient à peine d'être redressé, a été totalement préservé, tandis que l'aide extérieure au développement a été augmentée, conformément aux promesses électorales du Premier ministre David Cameron .

L'opposition travailliste a immédiatement dénoncé une politique "injuste" qui frappera les plus faibles. Reprenant l'opinion de certains experts, le leader travailliste Ed Milliband a accusé le gouvernement de prendre le risque de "faire replonger le pays dans la récession".

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