Catalogne : exilé à Bruxelles, Puigdemont temporise
Carles Puigdemont s'est replié à Bruxelles en Belgique. L'ancien président catalan assure qu'il ne va pas demander l'asile, mais veut se mettre en sécurité avec une partie de son gouvernement.
Carles Puigdemont arrive sourire aux lèvres devant des dizaines de caméras pour porter la question catalane au cœur de l'Europe. C'est dans une salle comble et en espagnol, catalan, français et anglais qu'il affirme être le président légitime de la région. Il n'est pas parti pour demander l'asile, mais pour limiter la violence. À Barcelone, certains voient cette attitude comme étant la plus raisonnable. "C'est une bonne décision, comme ça il n'implique pas les fonctionnaires et empêche que le gouvernement espagnol n'utilise la violence. C'est un joli coup de Puigdemont", se réjouit un Catalan.
Les élections du 21 décembre seront déterminantes
Autre annonce majeure : le président destitué reconnaîtra le résultat des élections du 21 décembre. À une condition : que Madrid en fasse autant en cas de victoire des indépendantistes. Pendant ce temps, le gouvernement espagnol avance lui aussi ses pions. La Cour constitutionnelle a suspendu ce mardi 31 octobre l'indépendance et annoncé que la présidente du parlement catalan serait à son tour inculpée pour sédition.
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