Carles Puigdemont, le président indépendantiste destitué, se trouve à Bruxelles (Belgique) depuis le début de la semaine. Pour Pascal Verdeau, correspondant de France 3 à Bruxelles, celui-ci "veut coopérer avec les autorités judiciaires belges : 'Je veux me livrer à la vraie justice, pas la justice espagnole', vient-il de déclarer il y a quelques minutes à la RTBF. Ensuite, les juges auront quinze jours pour examiner les incriminations qui figurent dans le mandat d'arrêt européen.""Un combat incertain""En pratique, la remise de la personne recherchée va très vite, entre deux et trois mois", poursuit le journaliste. "Mais il y a des exceptions, et l'avocat belge de l'ex-président catalan va s'engouffrer très vite dans cette brèche, tenter de démontrer que les droits fondamentaux de son client seraient bafoués, violés par Madrid. Un combat incertain, car le principe même du mandat d'arrêt européen est basé sur l'idée que le pays qui fait la demande est un pays sûr."