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Catalogne : Carles Puigdemont assure qu'il peut diriger le gouvernement catalan depuis la Belgique

L'ancien dirigeant indépendantiste risque d'être emprisonné s'il retourne en Espagne, où il est poursuivi par la justice après la tenue d'un référendum déclaré illégal par Madrid.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ex-dirigeant indépendantiste catalan Carles Puigdemont, le 21 décembre 2017, à Bruxelles, en Belgique. (JOHN THYS / AFP)

L'exil n'arrête pas Carles Puigdemont. Le dirigeant indépendantiste a assuré, vendredi 19 janvier, pouvoir diriger la Catalogne depuis la Belgique. Son objectif reste d'éviter la prison en revenant en Espagne, où il est poursuivi par la justice après la tentative avortée d'indépendance. "Je ne peux pas agir comme président si je suis prisonnier", a expliqué Carles Puigdemont lors d'une interview à Catalunya Radio (en espagnol) depuis la Belgique.

Il est évident que ce ne sont pas les conditions de normalité que nous aimerions.

Carles Puigdemont

Catalunya Radio

"En prison, je ne pourrais pas m'adresser aux gens, ni écrire, ni recevoir de visiteurs... La seule manière est de pouvoir continuer à le faire en liberté, en sécurité", a encore expliqué le président catalan. "Aujourd'hui, les grands projets d'entreprises, universitaires ou de recherche se dirigent aussi principalement en utilisant les nouvelles technologies" à distance, a-t-il ajouté.

Seul candidat au poste de président régional

Ses déclarations interviennent alors que le nouveau président du parlement catalan, Roger Torrent, consulte les différents partis pour proposer un candidat à la présidence régionale, après les élections du 21 décembre où les indépendantistes ont remporté la majorité absolue. Carles Puigdemont, en exil volontaire à Bruxelles, entend être investi à distance, ce que les services juridiques du parlement catalan jugent illégal.

Mais ce dernier est le seul candidat au poste de président régional, après un accord entre sa formation Ensemble pour la Catalogne et l'autre grand parti séparatiste Gauche républicaine de Catalogne. Le gouvernement espagnol a prévenu qu'il lancerait des actions en justice et maintiendrait la tutelle imposée à la Catalogne depuis fin octobre si Carles Puigdemont tente de se faire investir ou de gouverner depuis la Belgique.

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